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LES MEILLEURES VARIÉTÉS DE POIRES POUR LE JARDIN D’AMATEUR

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Poire Beurre Hardy Mioulane MAP NPM GIP0109282

Poire ‘Beurré Hardy’ ©www.map-photos.com – N. & P. Mioulane

Depuis le dix-neuvième siècle, où, rien qu’en France, plus de 900 variétés étaient repertoriées, au moins 3 000 variétés de poires ont été recensées par les ouvrages de pomologie du monde entier. Mais aujourd’hui, une quinzaine tout au plus sont couramment proposées aux jardiniers et aux consommateurs. Il est surprenant de constater que la plupart des poires de grande consommation sont des obtentions du xixe siècle !

Les variétés présentées ci-dessous sont les plus couramment cultivées par les jardiniers. Elles sont classées par ordre chronologique de maturité. N’hésitez pas à ajouter votre commentaire en fin d’article et à exprimer quelle poire est pour vous la meilleure…

 Pour la production familiale

• Beurré Giffard : cette variété dont la présence décline aujourd’hui dans les jardins, a été découverte en 1825 par l’agriculteur Nicolas Giffard, sous forme d’un sauvageon (semis spontané) dans la région de La Garenne Saint-Nicolas près d’Angers (Maine-et-Loire). Elle a été décrite pour la première fois en 1840 par M. Millet, ancien président du Comice agricole.

Le fruit moyen, ventru, jaune verdâtre ombré de rose, produit une chair fine, juteuse, fondante et sucrée. C’est une variété à cueillir juste avant maturité (de fin juillet à début août) et à consommer dans les 15 jours suivants car elle se conserve mal, sa chair se dégradant en exprimant des relents vineux. En raison de sa fragilité, on ne la trouve pas dans le commerce de primeurs car elle ne résiste pas au transport.

Le Poirier ‘Beurré Giffard’, greffé sur cognassier ou sur franc, ne se prête pas à la forme pyramidale en raison de ses rameaux divergents, mais on peut conduire la plante en espalier, notamment en palmette ou en buisson à toutes les expositions. À réserver de préférence pour le jardin d’amateur. Pollinisateurs : ‘Guyot’, ‘Williams’.

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Poire ‘Beurré Giffard’. ©Gravure : www.pomologie.com

La plus précoce

• Guyot : cette variété connue aussi sous le nom de ‘Dr. Jules Guyot’ a été créée en 1870 par le pépiniériste troyen Chrles Baltet (1830-1908). Elle est surtout cultivée dans le Sud-Est. C’est la première poire d’été, un très gros fruit jaune verdâtre, idéal pour la cuisson ou la conserve car il est assez peu parfumé, bien que la chair soit juteuse et sucrée. Maturité et consommation de juillet à septembre. Pollinisateurs : ‘Conférence’, ‘Doyenné du Comice’, ‘Williams’.

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La poire ‘Guyot’ en forme de cône tronqué, se colore en jaune à maturité. ©www.map-photos.com – N. & P. Mioulane

La douceur estivale

• ‘Williams’ : créée en 1796 par John Stair dans le Berkshire en Angleterre, cette belle variété fut vendue en 1814 à un certain M. Williams, qui s’en appropria bien vite la paternité et lui donna son nom. Le fruit à l’épiderme blond (entre le jaune paille et le vert clair) et aux formes rondes et trapues, mûrit d’août à octobre. Sa peau lisse et brillante laisse souvent apparaître quelques taches de rousseur.

Aussi appelée « Bon-Chrétien », cette poire se cueille verte et s’affine avec le temps. Très sucrée, fondante et juteuse, la poire ‘Williams’ libère des arômes musqués enrichis de quelques petites pointes acidulées. Pollinisateurs : ‘Beurré Hardy’, ‘Doyenné du Comice’, ‘Williams’.

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La forme en amphore très catéristique de la poire ‘William’s’. ©www.map-photos.com – N. & P. Mioulane

• Williams Rouge : appelée aussi ‘Red William’s’, cette mutation de ‘Bon Chrétien William’s’ est identique à la variété d’origine, mais le fruit lavé de rouge foncé présente une  couleur plus attractive. Il se récolte et se consomme en septembre.

Tout savoir… La poire ‘Williams’ traversa l’Atlantique dans les bagages des Quakers, qui l’acclimatèrent comme fruit de table. En 1812, Enoch Bartlett, pépiniériste de Dorchester dans le Massachusetts redécouvrit la poire des quackers. Il généralisa la production de cette variété qui prit le nom de ‘Bartlett’ en Amérique du Nord où elle a trouvé en Californie le climat idéal à son épanouissement.

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Poire ‘Williams Rouge’ ©www.map-photos.com – Arnaud Descat

La valeur sûre

• Beurré Hardy : cette variété créée en 1820 à Boulogne par M. Bonnet, porte le nom de M. Hardy, le directeur des Jardins du Luxembourg à l’époque. L’arbre se montre très rustique, ce qui permet de réussir cette variété dans toutes les régions. Le fruit charnu pyramidal et souvent d’aspect irrégulier, est couvert d’un épiderme brun verdâtre, assez épais et rugueux. La chair ferme est légèrement acidulée, mais très parfumée et fondante. Récolte début septembre, consommation de fin septembre jusqu’à fin octobre. Pollinisateurs : ‘Conférence’, ‘Doyenné du Comice’, ‘Louise Bonne d’Avranches’ et ‘Williams’.

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Poirier ‘Beurré Hardy’ en fuseau. ©www.map-photos.com – N. & P. Mioulane

Délicieuse et très productive

• Louise Bonne d’Avranches : créée en 1780 à partir d’un semis de ‘Doyenné du Comice’ par M. de Longueval, un passionné d’horticulture et d’arboriculture qui vivait à Avranches (Manche). Après l’avoir fait goûter à l’abbé René Le Berryais (1722-1807), le plus célèbre pomologue de l’époque, ce dernier souhaita dédier le fruit à Mme Louise de Longueval en lui donnant le nom de ‘Bonne-Louise’, cette variété incontournable réussit dans toutes les régions. L’arbre très fertile, mais qui montre une grande sensibilité à la tavelure et à l’alternance, produit une abondance de petits fruits allongés vert-jaune taché de vermillon à la chair plutôt ferme, peu juteuse, mais parfumée et délicieusement acidulée. Récolte de fin août à mi-septembre, consommation de fin septembre à début octobre (jusqu’à décembre en frigo). Pollinisateurs : ‘Beurré Hardy’, ‘Doyenné du Comice’.

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La poire ‘Louise Bonne d’Avranches’. ©www.map-photos.com – Arnaud Descat

Une variété récente à découvrir

• Angelys :  née d’un croisement réalisé en 1963 entre ‘Doyenné d’hiver’ et ‘Doyenné du Comice’, cette variété obtenue pour l’INRA d’Angers en 2000 a nécessité 30 années de recherche et de sélection. Cette poire est surtout destinée à la production (2 700 t en 2013), cultivée actuellement sur 110 ha en France, dans le Val-de-Loire et le Nord.

L’arbre de vigueur moyenne au port semi-érigé porte de gros fruits ovoïdes à la peau bronze cuivré, dont la face exposée au soleil s’illumine d’orangé. L’épiderme épais, rugueux, protège une chair fine, fondante, sucrée, très aromatique.

C’est une variété de culture facile, peu sensible aux gelées printanières, dont les premiers fruits sont apparus sur les marchés en 2006. Récoltée : de fin septembre à début octobre, elle se consomme de décembre jusqu’à la fin de l’hiver (les professionnels la proposent jusqu’à juin). Il est possible de laisser le fruit mûr dans la cuisine pendant deux semaines sans qu’il blettisse.

L’arbre d’un bon équilibre, sans excès de vigueur, est proposé aux amateurs en forme gobelet ou de quenouille, greffé sur cognassier. Récolte : de fin septembre à début octobre. Consommation jusqu’au cœur de l’hiver. Pollinisateurs : ‘Beurré Hardy’, ‘Conférence’, ‘Doyenné du Comice’, ‘Williams’.

 

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Poire ‘Angélys’, création récente à déguster sans faute. ©Jacques-Briant.fr

Pour jardinier connaisseur

Grand Champion : obtenue aux Etats-Unis en 1936 à partir d’une mutation de la poire ‘Gorham’, elle a été introduite en France par Delbard. C’est une variété pour amateur éclairé car elle nécessite une longue conservation. Sa peau épaisse de couleur bronze, protège une chair fine étonnamment fondante et juteuse au parfum nettement marqué et légèrement acidulé. Récoltée fin septembre, elle se consomme au cœur de l’hiver. Pollinisateurs : ‘Beurré Hardy’, ‘Conférence, ‘Williams’.

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La poire ‘Grand Champion’, une variété qui gagne à être connue. ©www.map-photos.com – Arnaud Descat

La délicatesse sur tous les plans

• Belle Épine du Mas : appelée aussi très souvent ‘Duc de Bordeaux’ ou tout silplement ‘Épine du Mas’, cette variété a été découverte en 1803 sous forme d’un sauvageon poussant dans la forêt de Rochechouart (Haute-Vienne), non loin du village Le Mas. L’arbre de vigueur moyenne et malheureusement très sensible à la tavelure, produit un fruit de forme régulière jaune et rouge, porté par un long pédoncule. La chair blanche, fine et fondante, est juteuse et bien parfumée, parfois légèrement granuleuse, agréablement sucrée.

Cette variété se greffe sur cognassier ou sur franc. Elle réussit bien dans toutes les formes. Récolte en octobre, consommation jusqu’à mi-novembre. Pollinisateurs : ‘Conférence’, ‘Doyenné du Comice’, ‘Louise Bonne’.

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Poire ‘Bele Épine du Mas’. ©Gravure : www.pomologie.com

Une variété pour amateur expert

• Général Leclerc : créée en 1950 à partir d’un semis de ‘Doyenné du Comice’ réalisé une dizaine d’années plus tôt aux pépinières Nomblot-Bruneau de Bourg-la-Reine (92) par Charles-Alfred Nomblot (1868-1948), cette variété a ensuite été sélectionnée par l’Inra d’Angers, avant d’être commercialisée à partir de 1974. L’arbre au port érigé donne de gros fruits, jaune verdâtre, partiellement brun doré, à la chair fine, tendre, juteuse, parfumée.

Récoltée dans la première quinzaine de septembre, cette variété se consomme jusqu’à fin octobre. On peut reprocher à ‘Général Leclerc’ une très forte sensibilité au feu bactérien et une forte tendance à l’alternance. Pollinisateurs : ‘Conférence’, ‘Doyenné du Comice’, ‘Williams’.

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Poire ‘Général Leclerc’. ©www.map-photos.com – Arnaud Descat

La générosité même

• Duchesse d’Angoulême : originaire d’Anjou sélectionnée à partir d’un semis naturel, cette variété trouvée à la ferme des Eparonnais sur la commune de Cherré (Maine et Loire), a été propagée par M. A. F. Audusson, vers 1812. Le pied mère, mort en 1862, devait avoir un siècle d’existence. Le nom  de cette variété honore Marie-Thérèse de France (1778-1851) qui épousa le 10 juin 1799 le Duc d’Angoulème son cousin. L’arbre très vigoureux et productif (pas d’alternance) montre une grande rusticité, mais il est de moins en moins cultivé en raison de son extrême sensibilité à la tavelure.

Il porte de très gros fruits bosselés à la peau épaisse jaune taché de vert brun, dont la chair sucrée à la texture assez fine et très fondante est un vrai régal du fait de sa teneur en sucre et de son parfum.

C’est une variété à greffer sur franc ou sur cognassier et à cultiver de préférence en espalier  car elle réussit beaucoup moins bien dans les formes libres. Récolte début octobre, maturité de fin octobre à fin novembre.

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Poire ‘Duchesse d’Angoulême’. ©Gravure : www.pomologie.com

La poire préférée des Européens

• Conférence : cette variété a été trouvée à Laval dans un semis spontané de pépins de poires ‘Léon Leclerc’. Ses parents ne sont donc pas connus.  Cultivée en Angleterre à Sawbridgeworth dans le Hertfordshire par le pépiniériste Thomas Rivers, cette poire doit son nom à l’obtention du premier prix à la Conférence nationale britannique de la poire (National Btritish Pear Conference) en 1885 à Londres, alors qu’elle était présentée pour la première fois.

C’est aujourd’hui la poire la plus consommée en Europe.  L’arbre vigoureux, peu sensible à la tavelure, fleurit tard, ce qui lui permet d’éviter les gelées printanières. Le fruit allongé « à long col » est jaune vert, un peu rugueux au toucher. Il offre une chair blanc rosé, fondante et dotée d’un parfum caractéristique. Récolte de mi-septembre à début octobre, consommation jusqu’à fin octobre (beaucoup plus tard par les professionnels).

L’arbre, qui fait preuve d’une vigueur modérée, doit être cultivé de préférence en petites formes palissées ou non et dans un terrain assez riche. Pollinisateurs : ‘Beurré Hardy’, ‘Doyenné du Comice’, ‘Guyot’, ‘Williams’.

Pour en savoir plus sur la variété Conférence :

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Le poirier ‘Conférence’ est très productif. ©www.map-photos.com – Arnaud Descat

Championne du goût

• Doyenné du Comice : cette variété a été sélectionnée à Angers par Hilaire Dhommé et Pierre-Aimé Millet de la Turtaudière dans le jardin fruitier du Comice horticole où elle fructifia pour la première fois en 1849, ce qui lui vaut aujourd’hui son nom. L’arbre de vigueur importante et à pousse verticale (on dit qu’il est acrotone), gagne à être conduit en palmettes. Il montre une forte sensibilité à la tavelure, ce qui fait conseiller cette variété à des jardiniers experts.

Le fruit mûrit à compter de la mi-août et se consomme de fin octobre jusqu’en décembre Trapue, dodue, arrondie, sa robe est vert-jaune tachée de brun et souvent parsemée de points rouge vermillon. C’est une poire à la chair sucrée, juteuse, fondante, rarement granuleuse, dont la saveur délicate la fait considérer comme la meilleure des poires à couteau par nombre de gourmets. Pollinisateurs : ‘Beurré Hardy’, ‘Conférence’. C’est la troisième variété la plus consommée en France.

Pour en savoir plus sur la variété ‘Doyenné du Comice’ :

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La poire ‘Doyenné du Comice’ offre une chair exceptionnellement juteuse. ©www.map-photos.com – Arnaud Descat

La poire à cuire et à conserver

• Curé : découverte sur un semis sontané en 1760, par M. Leroy, curé de Villers en Brenne, près de Clion (Indre), c’est un arbre très vigoureux qui produit un long fruit piriforme de gros calibre, voire volumineux, dont la surface irrégulière rappelle un peu une calebasse. L’épiderme épais, lisse, vert jaunâtre, est ponctué de points noirs et verts. Il se colore de rouge pâle à l’insolation.

La chair blanche assez juteuse et moyennement sucrée manque un peu de parfum. C’est surtout une variété à conseiller pour la cuisson et qui est intéressante pour sa grande facilité de conservation.

Greffé sur un cognassier, le poirier ‘Curé’ se montre très vigoureux. Il est beaucoup plus productif dans les formes naines ou palissées car greffé sur franc, il fait preuve d’une vigueur excessive, produisant surtout des pousses à bois. Toutefois en forme libre, les fruits sont beaucoup plus volumineux.

Le Poirier ‘Curé’ réussit dans toutes les régions, mais il apprécie une exposition chaude et lumineuse. Il vient bien dans les terres légères et riches, de préférence argilo-siliceuses. Dans les sols humides et frais, il prospère, mais les fruits sont peu nombreux et de qualité médiocre. Récolte octobre, maturité de novembre à janvier. Pollinisateurs : ‘Doyenné du Comice’, ‘Williams’.

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Poire de Curé. ©Gravure : www.pomologie.com

De culture facile, c’est le poirier des débutants

• Fertilia Delbard : caractérisée par une mise à fruit rapide et sans problème (dès la deuxième année), cette variété créée par Georges Delbard en 1960 est idéale pour le verger d’amateur. Elle a pour parents ‘Williams Christ’ et ‘Beurré précoce Morettini’. Le fruit tronconique à l’épiderme vert, légèrement ombré de brun, exhale des parfums raffinés (certains y trouvent des arômes de fruits exotiques) et offre une grande richesse de saveurs fraîches et subtiles. Récolte : de mi-octobre à début novembre, consommation jusqu’à décembre. Pollinisateur : ‘Louise Bonne d’Avranches’.

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La poire ‘Fertilia Delbard’ se caractérise par ses contours arrondis. ©www.map-photos.com – Arnaud Descat

Pour les formes naturelles

Comtesse de Paris : obtenue à la fin du dix-neuvième siècle à Dreux par William Fourcine, cette variété se fait de plus en plus rare dans les jardins. L’arbre de bonne vigueur est idéal pour les culture en forme libre (tige ou demi-tige). Il produit des fruits moyens, d’un vert jaunâtre piqueté de marron, à la chair un peu granuleuse, mais fondante, sucrée, parfumée.

Très fertile, l’arbre doit être taillé court en réduisant le nombre de boutons à fruits pour qu’il ne s’épuise pas ou bien bénéficier d’un éclaircissage s’il est conduit en forme plein-vent. Récoltées de fin septembre à début octobre, les poires ‘Comtesse de Paris’ se caractérisent par une bonne conservation (jusqu’à décembre – janvier). Pollinisateur : ‘Louise Bonne d’Avranches’.

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Poirier ‘Comtesse de Paris’ en palmette. ©www.map-photos.com – Arnaud Descat

Un délice qu’on ne peut plus planter

• Passe Crassane : créé à Rouen par le pépiniériste Louis Boisbunel en 1845, ce poirier a connu un énorme succès commercial en Europe et en Amérique du Nord. Le fruit de gros calibre est arrondi, couvert d’une peau granuleuse brun-vert. La chair blanche, fine, très parfumée et juteuse est souvent granuleuse au cœur. la poire d’hiver par excellence qui se cueille dans la seconde quinzaine d’octobre et dont la maturité commence courant janvier pour se terminer en mars.

En raison de son extrême sensibilité au feu bactérien, cette variété a été interdite de multiplication commerciale (arrêté du 12 août 1994). On en trouve encore sur les marchés, car le fruit est commercialisable, mais plus les arbres. ‘Passe Crassane’ devrait être remplacée à terme par ‘Angelys’.

Poirier Passe Crassane MAP ADE GIP0090899

Palmette de poirier ‘Passe Crassane’, une variété que l’on ne peut plus planter en raison de sa sensibilité au feu bactérien. ©www.map-photos.com – Arnaud Descat

Les photos qui illustrent cet article sont disponibles sur : www.map-photos.com

1Commentaire
  • cinti 15 juin 2023

    Bonjour
    Je suis à la recherche d’une ancienne variété de poire. La poire d’orange d’été que mon père a connu dans sa jeunesse en vallée d’Ubaye.
    Merci

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