« Il est douteux qu’aucun animal quel qu’il soit, ait joué un rôle équivalent au ver de terre dans l’histoire de la nature. »
(Charles Darwin, 1809-1882, naturaliste anglais ; The formation of vegetable mould through th action of worms. 1881)
« Homme, tu as regardé la plus triste et la plus morne de toutes les fleurs de la Terre. Et comme aux autres fleurs tu lui as donné un nom. Tu l’as appelée Pensée. »
(Jacques Prévert, 1900-1977, poète et artiste français ; Fleurs et
« Le long des gazons verts ricanent les voyous ; Et, rendus amoureux par le chant des trombones, Très naïfs, et fumant des roses, les pioupious Caressent les bébés pour enjôler les bonnes… »
(Arthur Rimbaud, 1854-1891, poète français ; Cahier de Douai, 1870)
« Une fleur d’asphodèle caresse le vent Sandrine la belle chante pour Bertrand Une fleur d’asphodèle pétale d’oiseau Pour Sandrine belle, danse Titoyo ». (François Imbert et Françoise Moreau - les Zim’s - Danse Titoyo, 2002)
« Persicaire, beauté dure, tison, flambeau au bout d'un roseau, tout dans les yeux et rien au cœur… »
(Rémy de Gourmont, 1858-1915, romancier français ; Le Pèlerin du Silence, Fleurs de jadis, 1896)
« Dans une plate-bande à bordure d'oseille, Majestueusement poussaient les artichauts ; Sur le mur, au-dessus d'un buisson de groseille ; Pendaient les chasselas poudrerisés de chaux. Bedonnant doucement sous la cloche de verre, Les melons presque mûrs avaient de beaux tons roux, Des mouches bourdonnaient aux portes de la serre Et des
« L’idée de récupérer les déchets du jardinage et ceux de la cuisine pour laisser la nature fabriquer un substrat qui compensera la perte en humus et améliorera la fertilité du sol, colle à la perfection au réveil écologique actuel. » (Jacques Renoard, pépiniériste français ; Officiel Jardin-motoculture, Le
« Tout le bizarre de l’homme est ce qu’il y a en lui de vagabond et d’égaré, sans doute pourrait-il tenir dans ces deux syllabes : jardin. »
(Louis Aragon, 1897-1982 ; poète et romancier français ; Le Paysan de Paris, 1926)
« Ces insectes (les pucerons) sont bien faits pour mettre en déroute toutes les hypothèses relatives au système universel de génération, à l’aide desquels les naturalistes s’efforcent d’arracher à la nature son secret. »
(Carl de Geer, 1720-1778, naturaliste suédois d’origine hollandaise)
« Quamoclit, fleur entonnoir, fleur danaïde, qui bois insoucieuse tout le sang de nos faibles cœurs, tant qu'il en reste un stigmate à tes lèvres… »
(Rémy de Gourmont, 1858-1915, romancier français ; Le Pèlerin du Silence, Fleurs de jadis, 1896)
« Tout comme la culture, les jardins ne sont pas de simples cerises sur le gâteau de la société, mais le cœur de la cité de demain. »
(Erik Orsenna (Erik Arnoult), né en 1947, académicien français ; L’Express 26 juin 2013)
« Il y a des petites villes qui ont des jardins charmants ; on oublie la ville ; on oublie son nom ; on souhaite revoir le jardin, mais on ne sait plus y revenir. »
(André Gide, 1869-1951, écrivain français ; Les Nourritures terrestres,
En hommage à Michel Lis :
« Je veux que la mort me trouve plantant mes choux, mais nonchalant d’elle et encore plus de mon jardin imparfait. »
(Michel Eyquem de Montaigne. Essais I,19)
« Humidité et sécheresse sont les deux mamelles du paysan. Une fois sur deux il se plaint soit de l'un soit de l'autre. De par sa naissance même, le paysan est classé zone sinistrée. »
(Jacques Mailhot, né en 1949, chansonnier français ; La Politique
« Ce n’est donc ni en architecte, ni en jardinier, c’est en poète et en peintre qu’il faut composer des paysages, afin d’intéresser tout à la fois l’œil et l’esprit. »
(René-Louis de Girardin Marquis de Vauvray, 1735-1808, aristocrate français ; De la composition des
« L’abeille trouve naturellement les plus aigres fleurs et parmi les plus âpres épines, le plus parfait miel et le plus utile. »
(Jacques Amyot, 1513-1593, humaniste)
« Le "Cibotium spectabile", enchérissant sur ses congénères, par la folie de sa structure, jetant un défi au rêve, en élançant dans un feuillage palmé, une énorme queue d'orang-outang, une queue velue et brune au bout contourné en crosse d'évêque. »
(Joris-Karl Huysmans,
« Hypericum x inodorum ‘Golden Beacon’. Encore rougissant dans ses premières heures, le feuillage doucement prend la couleur de l’or, avant que les mille et un soleils de sa floraison ne laissent place à des perles noires. Un vrai trésor ! ».
(Patrick Mioulane, né
« Le jardin est devenu, non plus une scène immobile, mais un nouveau lieu de vie, une cinquième pièce à vivre et un formidable trait d’union avec la nature. »
(Didier Willery, jardinier journaliste et auteur. Le Guide créatif du jardin, 2009)
« Si le ciel était tombé, le gens auraient pris les étoiles pour de l’argent ».
(Proverbe antillais)