« Du jardin que j'ai saccagé, Dont les herbes se sont couchées, Il ne reste rien je le crains, Que ronces mortes sans parfum. »
(Lucien Ginsburg dit Serge Gainsbourg, 1928-1991, auteur-compositeur français ; Amour sans amour)
« Je n'ai qu'à fermer les yeux, la stupéfiante beauté du jardin y est gravée. À jamais. Croyez moi. »
(Michel Bussi, né en 1965, écrivain français ; Nymphéas noirs, 2011)
« J’ai remarqué la passion quasi égoïste qu’éprouvent certains vieux jardiniers pour leurs fleurs et leur réticence à séparer de leur famille une simple feuille ou une fleur. Ils aiment les fleurs pour elles-mêmes. »
(Charles Lickfold Warner, 1829-1900, acteur de théâtre anglais)
« Tout l’automne, à la fin, n’est plus qu’une tisane froide. »
(Francis Ponge, 1899-1988, écrivain et poète français ; Le Parti pris des choses, 1942)
« L’eau tombait, en abondance et tout droit, d’une éminence proche ; elle était claire et aussi froide que celle d’un puits ou d’une fontaine. Jamais encore je n’avais vu cette eau dont le courant était si beau, et il me plaisait et m’agréait de contempler ce lieu
« Un froid soleil, souvenir lointain des ardeurs de l’été. »
(Maurice Barrès, 1862-1923, écrivain et homme politique français ; Leurs figures, 1902)
« Tu fleuris, éclatante dans la rosée d’automne, Colorée du bleu du paradis, Tu t’épanouis quand la douce lumière Succède à la nuit piquante et glaciale. Et tu pointes ton œil timide et doux, Regardant le ciel à travers tes franges Bleue, bleue, comme si le ciel laissait tomber Une fleur de son immense
« Hélénie, flamboyante marguerite d’automne, Ta longue tige ornée de mille ailes minuscules, Se couronne en beauté de gracieux capitules, Virevoltant dans le vent et jamais monotones. »
(Patrick Mioulane, né en 1951, journaliste botaniste ; Fleurs en vers, 2008)
« Un jardin où chaque fleur du printemps était un fruit d’automne. »
(Publius Vergilius Maro dit Virgile, -70 à + 19, poète latin ; Géorgiques, 1er siècle av. J.-C.)
« Les nouvelles sont comme les feuilles d’automne. Le vent qui les porte les malmène. »
(Christian Bobin, né en 1951, écrivain et poète français ; Tout le monde est occupé, 1999)
« La nature n'est pas forcément du côté des gros bataillons. La nature est avec l'espèce qui possède sur les autres une avance technologique. »
(Roy Lewis, 1913-1996 économiste et écrivain britannique ; Pourquoi j'ai mangé mon père ? 1960)
« Même si le jardinier se montre « écologiquement incorrect », il demeure le garant de l’avenir de la nature car il connaît l’âme des plantes ou tout du moins ce qu’elles veulent bien lui confier ».
(Patrick Mioulane, né en 1951, journaliste botaniste ; Dédicaces 2006)
« Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d'invention et de fécondité. »
(Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, dite George Sand, 1804-1876, romancière française ; Contes d'une Grand-Mère, 1873)
« En quoi est-il mieux d’être la bête qui a des parasites, que le parasite sur le dos du bétail? Pour moi, je pense tout au contraire que c’est là ce qui s’appelle la civilisation. »
(Louis Aragon, 1897-1982, poète et romancier français ; Les Cloches de Bâle, 1934)
« Anigozanthos x hybridus ‘Bush’. Des griffes agiles et innocentes bondissent dans des couleurs éclatantes, caressant le jardin de leurs pattes de velours argenté ».
(Patrick Mioulane, né en 1951, journaliste botaniste ; Globe Planter 2005)
« Ne traitons pas la plante rare en simple objet de collection et ne l’exterminons pas dans ses stations pour satisfaire une simple passion tournée à la manie. Détruire ce que l’on aime est une assez mauvaise façon d’aimer. »
(Paul Victor Fournier, 1877-1964, botaniste français ; Quatre
« L’âge mûr de l’homme s’apparente à celui des poires. Dans les deux cas, c’est la queue qui lâche. »
(Simon Berryer dit Sim, 1926-2009, acteur et humoriste français)
« Voici l’étroit sentier de l’obscure vallée : Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais Qui, courbant sur mon front leur ombre entremêlée, Me couvrent tout entier de silence et de paix ».
(Alphonse de Lamartine, 1790-1869, poète français ; Méditations poétiques, Le Vallon,
« Qu’un bon potage de santé soit un bon potage bourgeois, que celui aux choux sente entièrement le chou, au poireaux, le poireau, aux navets, le navet… »
(Nicolas de Bonnefons, agronome français du xviiesiècle ; Epistre aux maîtres d’hôtel, 1654)
« Chaque fleur a son pot, chaque pot son cache-pot. Non seulement posséder, mais souligner par deux fois, trois fois ce que l’on possède. C’est la hantise du pavillonnaire et du petit possédant. »
(Jean Baudrillard, 1929-2007, philosophe français ; Critique de l'économie politique du signe, 1976)