« Immobile, assis sans rien faire, le printemps vient, l’herbe pousse ».
(Proverbe chinois)
« …On apercevait entre ces lignes droites les rameaux tortueux d’un sophora japonica qui demeurait immuable, sans dépérir, ni sans pousser… »
(Gustave Flaubert, 1821-1880, écrivain français ; Bouvard et Pécuchet, 1881)
« La solitude est un jardin où l'âme se dessèche, les fleurs qui y poussent n'ont pas de parfum. »
(Marc Lévy, né en 1961, écrivain français ; Et si c'était vrai
« Je ne puis pas plus te montrer un papillon dans une chenille, qu’une fraise dans sa fleur : il faut que le soleil ait mûri l’un et l’autre. »
(Jacques Bernardin Henri de Saint-Pierre, 1737-1814, écrivain et naturaliste français ; Harmonies de la nature,
« Si tu es comme muet une carpe et myope comme une taupe, dis-toi que le contraire aurait pu être pire. »
(Anonyme)
« Il est sur ma montagne une épaisse bruyère Où les pas du chasseur ont peine à se plonger Qui plus haut que nos fronts lève sa tête altière Et garde dans la nuit le pâtre et l’étranger »
(Alfred de Vigny, 1797-1863, poète français, Les Destinées, La
« Prenez de la bourrache contre les défaillances du cœur, elle rafraîchit les fiévreux et calme leur délire. »
(Pietro Andrea Matthioli dit Matthiole, 1501-1577, médecin et botaniste italien)
« Plus grand est le bambou, plus bas il s’incline. »
(Proverbe philippin)
« Ellébore, pâle rose empoisonneuse… »
(Rémy de Gourmont, 1858-1915, romancier français ; Le Pèlerin du Silence, Fleurs de jadis, 1896)
« La haine, c’est l’hiver du cœur. »
(Victor Hugo, 1802-1885, poète français ; Les Contemplations, 1856)
« Comme du grain en terre, laisse pourrir ton idée. Une tige en sortira peut-être ».
(Félix Leclerc, 1914-1988, poète et chanteur québecquois)
« Le Panthéon du jardinier est la gloriette. »
(Michel Lis, 1937-2015, journaliste jardinier ; Mes brèves de jardin, 2010)
« Le jardin est la manifestation idyllique du fantasme anthropique d’une nature aseptisée ou tout au moins canalisée, qui satisfait nos besoins innés de verdure. »
(Patrick Mioulane. Inspirations jardinières, novembre 2009)
« Les galants gardénias dans leurs suaves pourpoints Entendaient le doux cri des arbres enfantins… »
(Raymond Queneau, 1903-1976, auteur français ; Battre la Campagne, 1968)
« Les cinq doigts de la main sont la plus mirobolante giroflée à cinq feuilles qui ait jamais brodé les parterres de la noble cité de Harlem. »
(Louis Jacques Napoléon Bertrand, dit Aloysius Bertrand, 1807-1841, poète français ; Gaspard de la nuit, 1842)
« Je suis un vrai homme des villes, j’aime l’air libre et les jardins. »
(Jean Claude Nicolas Forestier, paysagiste ; 1861-1930, cité par Jean Giraudoux dans Pleins Pouvoirs, 1939)
« Si la modeste violette Sous l’herbe se voile en naissant, Son mérite perce en cachette Comme l’esprit en se montrant ».
(Charles Joseph Chambet,1792-1867, auteur français, Emblème des Fleurs ou Parterre de Flore,
« Il est bon de garder sa fleur, mais pour l’avoir perdue, on ne doit pas se plaindre. »
(Jean de La Fontaine, 1621-1695, poète français, La Fiancée du roi de Garbe, 1666)
« Plus d’un songeur à cette époque a laissé bien des fois ses yeux et sa pensée pénétrer indiscrètement à travers les barreaux de l’antique grille cadenassée, tordue, branlante, scellée à deux piliers verdis et moussus, bizarrement couronnée d’un fronton d’arabesques indéchiffrables ».
<p style="text-align:« Quand un arbre forme des fruits pourris, reproches-tu la pourriture aux fruits ou à l’arbre ? »
(Antoine de Saint-Exupéry, 1900-1944, aviateur, écrivain et poète français ; Le Petit Prince, 1943)