« L’homme récolte ce que les insectes lui laissent. »
(Agronome anonyme début du xxesiècle)
« Il faut absolument être convaincu de cela : sauvegarder la biodiversité de la planète, ce n’est pas un coût, ce n’est pas un luxe de pays riche, c’est au contraire une richesse pour l’avenir, le garant d’un futur vivable. »
(Jean Claude Lefeuvre, président de l’Institut Français
« Si l’on envisage l’histoire du globe, l’apparition de l’homme prend aux yeux des biologistes la même signification que les grands cataclysmes à l’échelle du temps géologique… ».
(Jean Dorst, 1924-2001, naturaliste français ; Avant que nature meure, 1965)
« L’Alocasia metallica, l'exalta encore. Celle-là était enduite d'une couche de vert bronze sur laquelle glissaient des reflets d'argent ; elle était le chef-d'œuvre du factice ; on eût dit d'un morceau de tuyau de poêle, découpé en fer de pique, par un fumiste. »
(Joris-Karl Huysmans, 1848-1907, écrivain
« Enfant, vous êtes l'aube, et mon âme est la plaine Qui des plus douces fleurs embaume son haleine Quand vous la respirez ; Mon âme est la forêt dont les sombres ramures S'emplissent pour vous seul de suaves murmures Et des rayons dorés. »
(Victor Hugo, 1802-1885, écrivain et poète français ; Les
« Ravenelle, demoiselle dont l'œil a de fades mélancolies… »
(Rémy de Gourmont, 1858-1915, romancier français ; Le Pèlerin du Silence, Fleurs de jadis, 1896)
« Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée, Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour. La contemplation m’emplit le cœur d’amour. »
(Victor Hugo, 1802-1885, poète français ; Les Contemplations, Aux Arbres, 1856)
« A-t-on jamais vu une ronce donner des roses ? »
(Sahar Khalifa, né en 1941, femme de lettres palestinienne ; L’impasse de Bab Essaha, 1997)
« L’hôte supporte le parasite. Ainsi nous saisissons la différence entre parasite et prédateur. »
(Louis Gallien, 1908-1976 ; biologiste français ; Le Parasitisme, 1943)
« Le jardin planétaire ne saurait se soumettre à une cartographie classique, il est partout, il occupe la biosphère, son territoire est l'épaisseur du vivant. »
(Gilles Clément, né en 1943, paysagiste français ; Le Jardin planétaire, 1997)
« Un jardin matérialise le contact de l’homme et de la nature, où le juste équilibre entre le petit monde intérieur et l’immensité du monde extérieur, recrée l’harmonie et parvient à la sérénité. »
(Roberto Burle Marx, 1909-1994, paysagiste brésilien)
« Armé de mon scalpel, J’incise dans appel Mon vieux poirier Et mon pommier. Me voilà chirurgien Et créateur de liens, Prothésiste de greffons Traquant la sève en amont. »
(Alain Ernandes, poète amateur, Rustica, mars 2010)
« Nous réalisons que ce que nous accomplissions n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait pas, elle manquerait dans l’océan. »
(Anjezë Gonxhe Bojaxhiu dite Mère Teresa, 1910-1997, religieuse catholique albanaise naturalisée indienne)
« La fleur qui n’a qu’une vie de jeune fille. »
(Jules Renard, 1864-1910, écrivain français ; Journal, 1887-1910)
« Grâce au lecteur de codes barres, on va enfin savoir ce que coûte un zèbre. »
(Grégoire Lacroix, né en 1933, journaliste et poète français ; Euphorismes, 2011)
« S’il n’est pas soutenu par un tuteur, le jeune arbre se courbe facilement. »
(Proverbes chinois)
« Les gardénias et les tubéreuses, qui font par terre une épaisse neige blanche, embaument et grisent. »
(Pierre Loti (Louis-Marie Julien Viaud), 1850-1923, écrivain français ; L’Inde, 1903)
« L’hiver, c’est la saison du recueillement de la terre, son temps de méditation, de préparation. »
(Lionel Boisseau, écrivain canadien ; La Mer qui meurt, 1939)
« Toute rose est la proie de l’hiver. »
(Djalāl ad-Dīn Muḥammad Balkhi dit Rûmi, 1207-1273, poète mystique persan ; Diwan)
« Il n’est pas d’hiver sans neige, de printemps sans soleil, et de joie qui ne soit partagée ».
(Proverbe serbe)