« Le jardin, c’est faire du mal à la nature pour le plaisir des sens. » (Pascal Cribier, 1953-2015, Paysagiste français ; Le Monde 12 juin 2009)
« Le grand if qui chantait si fort au printemps dernier s’est vidé de ses oiseaux. Il n’émet plus qu’une ritournelle amoureuse chantée par une tourterelle qui a oublié l’heure. » (Michel Lis, 1937-2015, journaliste jardinier ; La Vie du Jardin et des Jardiniers, septembre/octobre 2010)
« En regardant cette fleur bizarre, on y voit les couleurs d’un oiseau de nuit, la forme d’une grosse araignée et, au milieu, comme deux petits yeux noirs et perçants. Elle est originaire des vallées profondes et humides de la Nouvelle-Grenade. » (La Belgique Horticole – 1882)
« Le terme développement durable est tellement large, mis à toutes les sauces, qu'à l'exemple de Monsieur Jourdain, tout le monde peut le revendiquer. Et puis, c'est vrai, c'est un concept à la mode. Tant dans le monde des entreprises que dans tout débat de société. Et alors ? De
« Inhospitalier de nature, le Français soigne d'une manière défensive ses abords immédiats, s’entoure d'églantier, d’épine noire et de genévrier; il barbèle au besoin son jardin, et sa première débauche d'imagination est pour la clôture. » (Sidonie Gabrielle Colette, 1873-1954, femme de lettres française ; Flore et Pomone)
« Un chat avec des moufles n'attrape pas de souris. » (Proverbe grec antique)
« La botanique est venue bien après les fleurs. » (Honoré de Balzac, 1799-1850, écrivain français ; La Comédie humaine, 1830-1856)
« L’oiseau chante, même si la branche sur laquelle il est perché craque, parce qu’il sait qu’il a des ailes ». (José Santos Chocano, 1875-1934, poète péruvien)
« Dès que j’entre au jardin, le temps disparaît, l’âge ne compte plus. J’ai la certitude que rien de triste ne peut m’y arriver, si ce n’est la difficulté de le quitter. » (Maria Hofker-Rueter, 1902-1999 ; Le Jardin enchanté de Maria Hofker)
« Jardiner, c'est penser, mais penser par avance, imaginer, anticiper ce qui va sortir de terre et dans quel désordre ou quelle harmonie innés ça va surgir. Et c'est avant tout faire confiance à la terre. »
(Didier Decoin. Je vois des jardins partout, 2012)
« Les charmants géraniums, agiles et mutins, Se lavaient les cheveux tout autour du bassin… » (Raymond Queneau, 1903-1976, romancier et poète français ; Battre la Campagne, 1968)
« Richesse et savoir sont rose et narcisse qui ne sauraient fleurir ensemble. »
(Abol-Hasan Shahîd Ibn Hossein Jahûdânakî Balkhî dit Shahid Balkhi, ixe siècle)
« La forêt s’étendait le long d’une rivière, verdoyante, accueillante, ronde et touffue. On y trouvait des arbres de toutes les espèces, qui n’avaient jamais connu la hache, car nul homme n’avait jamais osé les toucher. »
(Alexandre de Bernay, dit Alexandre de Paris. Le
« Fleurs à l’haleine colorée Fruits sans détours câlins et purs Fleurs récitantes passionnées Fruits confidents de la chaleur… J’ai beau vous unir vous mêler Aux choses que je
« Tendre friandise offerte à l’animal, Paradant à l’apex de l’organe végétal, Bouton et bourgeon, dans un aimable clin d’œil, S’épanouissent en fleur ou se déploient en feuille. Propageant leur vigueur comme un
« La séduction c'est l'histoire du pont et du ruisseau… Lequel traverse l'autre ? »
(Patrick Sébastien. Carnet de notes, 2001)
« C’était un petit jardin Qui sentait bon le métropolitain, Qui sentait bon le bassin parisien. C’était un petit jardin Avec une table et une chaise de jardin Avec deux arbres, un pommier et un sapin Au fond d’une cour à la Chaussée d’Antin… » (Jacques Lanzmann, 1927-2006. Le petit jardin, 1972, chanson chantée par Jacques
« Ma mère me mène au jardin Dans la lumière qui commence Voir les fleurs s'ouvrir au matin Lorsque les branches balancent Mille fleurs disent mille contes À mille amoureuses, tout bas, Tandis que la source raconte Ce que le
« C’était bien le jardin perdu, ou tout le moins une parcelle de ses fabuleux délices échappée par miracle à la déchéance du monde. » (Henri Bosco, 1888-1976, romancier français ; Un Rameau de la nuit, 1950)