« La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l'admettre. L'humanité souffre. La terre et l'humanité sont en péril et nous en sommes tous responsables. Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. Il est temps, je crois, d'ouvrir les yeux. »
<p style="text-align:« Le mur végétal est la robe haute couture de l’architecture. »
(Patrick Mioulane, né en 1951, journaliste botaniste ; Inspirations jardinières, juin 2011)
« À Noël, on décore les sapins à titre posthume. »
(Patrick Sébastien, né en 1953, artiste français ; Carnet de notes, 2001)
« J'ai l'impression que mon chêne sent sa dernière heure arriver : il sent déjà le sapin. »
(Raymond Devos, 1922-2006, artiste comique ; Matière à rire, 1994)
« La santé, c'est ce qui sert à ne pas mourir chaque fois qu'on est gravement malade. »
(Georges Perros, 1923-1978, écrivain et comédien français ; Papiers collés, 1960)
v« Le sol, pour un jardinier, pour un paysagiste, c’est une profondeur irritable. »
(Michel Corajoud, 1937-2014. Le paysage, c’est l’endroit où le ciel et la terre se touchent, 2010)
« Les organes génitaux des plantes sont apposés aux yeux de tous dans le règne végétal, alors que ces mêmes organes, considérés comme presque honteux dans le règne animal, sont presque toujours cachés par la nature ».
(Carl von Linné, 1707-1778, Œconomia naturae, 1749)
« C’est l’hiver sans parfum ni chants. Dans le pré, les brins de verdure Percent de leurs jets fléchissants La neige étincelante et dure… »
(Anna-Élisabeth de Noailles, 1876-1933. Le cœur innombrable, L’Hiver, 1901)
« Tu ferais bien d’écouter le jardinier, il dit toujours qu’il faut que la motte soit mouillée avant de planter. »
(Frédéric Dard, 1921-2000. San Antonio, Baisse la pression, tu me gonfles, 1988)
« Les arbres que j’ai plantés prospèrent, ils sont encore si petits que je leur donne de l’ombre quand je me place entre eux et le soleil. Un jour, en me rendant cette ombre, ils protégeront mes vieux ans, comme j’ai protégé leur jeunesse. »
(François-René
« Rouge-gorge, oiseau tison, tu as mis le feu aux poudres de mon esprit. »
(Henri Pichette, 1924-2000, écrivain et poète français ; Les Ditelis du rouge-gorge, 2005)
« Il laissait une terre en friche. Il laissait une planète en friche. Il était lié d'amour à toutes les terres et à tous les arbres de la terre. C'était lui le généreux, le prodigue, le grand seigneur ! »
(Antoine de Saint-Exupéry,1900-1944, aviateur, poète et
« Ça et là un frêne immense s’élançait de la terre et jetait par dessus les plus hautes cimes du bois son léger feuillage. »
(Fernand Marius Bosco, dit Henri Bosco, 1888-1976, romancier français ; Le Jardin d’Hyacinthe, 1946)
« Que le baume du gardénia est flatteur, mais qu’il est dangereux ! »
(Jean-Antoine Roucher, 1745-1794, poète français ; Les Mois, poème en douze chants, 1780)
« Gaultheria mucronata ‘Stag River’. Un délicat chapelet de perles de corail rose pour un instant magique, une illumination ».
(Patrick Mioulane, né en 1951, journaliste botaniste ; le Truffaut Balcons et terrasses 2005)
« Le vert genévrier de ses senteurs me grise. »
(Comtesse Anna-Élisabeth de Noailles, 1876-1933, poétesse française ; Choix de Poésies, 1930)
« Je me suis mis au golf. Tous les coups sont dans la nature. »
(Grégoire Lacroix, né en 1933, écrivain et poète français ; Euphorismes, 2011)