En hommage à Michel Lis :
« Je veux que la mort me trouve plantant mes choux, mais nonchalant d’elle et encore plus de mon jardin imparfait. »
(Michel Eyquem de Montaigne. Essais I,19)
« Humidité et sécheresse sont les deux mamelles du paysan. Une fois sur deux il se plaint soit de l'un soit de l'autre. De par sa naissance même, le paysan est classé zone sinistrée. »
(Jacques Mailhot, né en 1949, chansonnier français ; La Politique
« Ce n’est donc ni en architecte, ni en jardinier, c’est en poète et en peintre qu’il faut composer des paysages, afin d’intéresser tout à la fois l’œil et l’esprit. »
(René-Louis de Girardin Marquis de Vauvray, 1735-1808, aristocrate français ; De la composition des
« L’abeille trouve naturellement les plus aigres fleurs et parmi les plus âpres épines, le plus parfait miel et le plus utile. »
(Jacques Amyot, 1513-1593, humaniste)
« Le "Cibotium spectabile", enchérissant sur ses congénères, par la folie de sa structure, jetant un défi au rêve, en élançant dans un feuillage palmé, une énorme queue d'orang-outang, une queue velue et brune au bout contourné en crosse d'évêque. »
(Joris-Karl Huysmans,
« Hypericum x inodorum ‘Golden Beacon’. Encore rougissant dans ses premières heures, le feuillage doucement prend la couleur de l’or, avant que les mille et un soleils de sa floraison ne laissent place à des perles noires. Un vrai trésor ! ».
(Patrick Mioulane, né
« Le jardin est devenu, non plus une scène immobile, mais un nouveau lieu de vie, une cinquième pièce à vivre et un formidable trait d’union avec la nature. »
(Didier Willery, jardinier journaliste et auteur. Le Guide créatif du jardin, 2009)
« Si le ciel était tombé, le gens auraient pris les étoiles pour de l’argent ».
(Proverbe antillais)
« Il faut admettre le développement durable pour ce qu'il est : une conciliation dynamique de la croissance économique et de la défense de l'environnement. »
(Henri Proglio, PDG de Véolia Environnement, Le Monde, 25 octobre 2007)
« Il est certain que la candeur du lis n’apparaît guère ; car son parfum, si l’on y réfléchit, est absolument le contraire d’une senteur chaste. C’est un mélange de miel et de poivre, quelque chose d’âcre et de doucereux, de pâle et de fort ;
« Après tout, qu’est Dieu? Un enfant éternel jouant à un jeu éternel dans un éternel jardin. »
(Sri Aurobindo Gose, 1872-1950, philosophe et poète indien)
« Si l'on admet que les considérations météorologiques constituent un liant verbal indispensable à la constitution du lien social, on comprend mieux la signification de l'effet de serre (la main) qui intervient souvent en fin d'entretien climatique. »
(Philippe Bouvard, né en 1929,
« Le jardinage était parti et la nature était revenue. Les mauvaises herbes abondaient, aventure admirable pour un pauvre coin de terre ».
(Victor Hugo, 1802-1885, poète et écrivain français ; Les Misérables, 1862)
« La mélisse rend le cœur joyeux et content et affermit les esprits vitaux, calmant le cœur et le cerveau. »
(Avicenne (Abu 'Ali al-Husayn Ibn Abd Allah Ibn Sina), 980-1037, médecin arabe)
« À deux mains, il s’emparait de chaque melon, successivement le palpait, le retournait, le soupesait, le flairait, affirmant chaque fois cet apophtegme : « c’est au cul qu’on sent le melon ! », ce qu’il faisait aussitôt longuement ».
(Émile Henriot, 1889-1961 ; écrivain
« N’oublie pas que chaque nuage, si noir soit-il, a toujours une face ensoleillée, tournée vers le ciel ».
(Friedrich Wilhelm Weber, 1803-1894, médecin et politicien allemand)
« Le chapitre des petits pois dure toujours ; l’impatience d’en manger, le plaisir d’en avoir mangé et la joie d’en manger encore, sont les trois points que nos princes traitent depuis quelques jours
« Les profondeurs insondables de la « philosophie permaculturelle », ne sont pas, dans la pratique, perméables à tout un chacun, loin s’en faut. »
(Patrick Mioulane, né en 1951, journaliste botaniste ; Réflexions jardinières, 2017)
« Il y avait un jardin une maison des arbres Avec un lit de mousse pour y faire l'amour Et un petit ruisseau roulant sans une vague Venait le rafraîchir et poursuivait son cours… »
(Georges Moustaki, 1934-2013, auteur compositeur interprète français
« Deux ou trois libellules en vol Troublaient Lucille Sur le chemin de son école En pleine ville. Ces libellules en ville sont folles Se dit Lucille, Qui les attrape avec un fil Et puis s’envole. »
(Yves