« Tu ferais bien d’écouter le jardinier, il dit toujours qu’il faut que la motte soit mouillée avant de planter. »
(Frédéric Dard, 1921-2000. San Antonio, Baisse la pression, tu me gonfles, 1988)
« Les arbres que j’ai plantés prospèrent, ils sont encore si petits que je leur donne de l’ombre quand je me place entre eux et le soleil. Un jour, en me rendant cette ombre, ils protégeront mes vieux ans, comme j’ai protégé leur jeunesse. »
(François-René
« Rouge-gorge, oiseau tison, tu as mis le feu aux poudres de mon esprit. »
(Henri Pichette, 1924-2000, écrivain et poète français ; Les Ditelis du rouge-gorge, 2005)
« Il laissait une terre en friche. Il laissait une planète en friche. Il était lié d'amour à toutes les terres et à tous les arbres de la terre. C'était lui le généreux, le prodigue, le grand seigneur ! »
(Antoine de Saint-Exupéry,1900-1944, aviateur, poète et
« Ça et là un frêne immense s’élançait de la terre et jetait par dessus les plus hautes cimes du bois son léger feuillage. »
(Fernand Marius Bosco, dit Henri Bosco, 1888-1976, romancier français ; Le Jardin d’Hyacinthe, 1946)
« Que le baume du gardénia est flatteur, mais qu’il est dangereux ! »
(Jean-Antoine Roucher, 1745-1794, poète français ; Les Mois, poème en douze chants, 1780)
« Gaultheria mucronata ‘Stag River’. Un délicat chapelet de perles de corail rose pour un instant magique, une illumination ».
(Patrick Mioulane, né en 1951, journaliste botaniste ; le Truffaut Balcons et terrasses 2005)
« Le vert genévrier de ses senteurs me grise. »
(Comtesse Anna-Élisabeth de Noailles, 1876-1933, poétesse française ; Choix de Poésies, 1930)
« Je me suis mis au golf. Tous les coups sont dans la nature. »
(Grégoire Lacroix, né en 1933, écrivain et poète français ; Euphorismes, 2011)
« La vie végétale ne se contente pas d’une unique graine lancée d’une fleur ou d’un arbre, elle emplit l’air et la terre d’une profusion de graines dont des milliers périssent, certes, mais dont des milliers d’autres, peut-être, arrivent en terre, parmi lesquelles des centaines pousseront, des
« La rose, doux présent des cieux, Semble sourire à la nature ; De la terre aimable parure. La rose est le souffle des dieux. » (Charles Hubert Millevoye, 1782 – 1816, poète français, Ode cinquante-troisième, Œuvres complètes, 1823)
« Garni de tomates d’or lorsque le jardin est engourdi par le froid, le plaqueminier est le “restau du cœur“ des oiseaux du ciel. »
(Françoise Reneuve, auditrice RMC ; courrier à MiouMiou, 2016)
« La laitue, cette opulente verdure de satin qui fait penser à la jupe bouffante d'une ballerine s'apprêtant à danser le menuet. »
(Anonyme)
« Honorez le dattier, il est votre tante maternelle, il a été formé avec le reste du limon qui a servi à composer le corps d’Adam ».
(Le Coran)
« Ses cuisses bien écartées, la figue au soleil, mûre, juteuse, en sueur, fondue et confondue dans le rut de Messidor. »
(André Hardellet 1911-1974, écrivain français sous le pseudonyme de Stève Masson ; Lourdes, lentes, 1969)
« … J’allais volontiers m’asseoir au bord du lac sur la grève dans quelque asile caché ; là le bruit des vagues et l’agitation de l’eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait
« De quel sombre appareil sa tête s’environne, Auprès d’un pal sinistre et de clous hérissé, Repose un lourd marteau, qu’une affreuse couronne Dans ses replis tient embrassé. Pour qui réserves-tu ces apprêts redoutables, Sévère grenadille ? Eh ! quoi donc, parmi vous, Peuple charmant, est-il
« Je ne suis pas un écologiste qui dit qu'une souris a autant de responsabilité que moi. Je suis un écologiste qui dit que j'ai plus de conscience que la souris, et que je suis donc responsable aussi de la souris. Je me sens responsable de ma
« Salut, reine des fleurs, salut, vermeille Rose ! À peine le matin a vu ta fleur éclose, Que les jeunes zéphyrs d’un doux zèle emportés, Racontent ta naissance aux bosquets enchantés ; Et le printemps ravi, que ton éclat décore, Te remet la couronne et le spectre de Flore. Oh ! tu mérites bien l’aimable