« Pluie d’automne, les hortensias se décident pour le bleu. »
(Masoaka Shiki, 1867-1902, poète japonais)
« Il est bon de garder sa fleur, mais pour l’avoir perdue, on ne doit pas se plaindre. » (Jean de La Fontaine, 1621-1695, poète français, La Fiancée du roi de Garbe, 1666)
« Rien n’oppose, par principe, urbanisme et espaces naturels, tout s’interpénètre. Une gestion sensible et intelligente de la ville et de la nature, c’est la possibilité de construire un monde plus humain pour le transmettre aux générations futures. » (Anonyme)
« Des lambrusques antiques, tortueuses, y enroulaient leurs lianes et du faîte des branches fortes laissaient pendiller leurs moissines noueuses ». (Frédéric Mistral, 1830-1914, écrivain français ; Mireille, 1859)
« Vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne. »
(Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778, philosophe genevois ; Discours sur l’inégalité, 1754)
« La bouse de vache est plus utile que les dogmes, on peut en faire de l’engrais ».
(Mao Zedong, 1893-1976, homme d’état chinois)
« Héliotropes violets, quand le jardin De feux de vers luisants, cierges pieux, fourmille, Oh votre épiscopale odeur miel et vanille ! »
(Albert Hennequin, 1884-1967, poète français)
« Les herbes ont chacune leur propriété, leur naturel et singularité ; mais toutes fois le gel, le temps, le terroir ou la main du jardinier ajustent ou diminuent beaucoup de leur vertu. »
(Étienne de La Boétie, 1530-1563, écrivain et poète français ; Servitude volontaire, 1574)
« Je me suis réfugié sous un hêtre : ses dernières feuilles tombaient comme mes années ; sa cime se dépouillait comme ma tête ; il était marqué au tronc d'un cercle rouge, pour être abattu comme moi. »
(François René de Chateaubriand, 1768-1848, écrivain et homme politique français ; Mémoires
« Lorsqu'enfin je pris le temps de regarder le cœur d'une fleur, un monde tout nouveau s'ouvrit… comme si une fenêtre s'était ouverte pour laisser entrer le soleil ».
(Princesse Grace de Monaco, 1929-1982, actrice et souveraine américano-monégasque)
« Il était une feuille avec ses lignes Ligne de vie Ligne de chance Ligne de cœur Il était une branche au bout de la feuille Ligne fourchue signe de vie… »
(Robert Desnos, 1900-1945, poète
« Les femmes sont comme les fleurs. Elles reverdissent aux doux soins de l’affection. Elles s’épanouissent à l’eau de rose de l’amour ! »
(Georges Isidore Barthe, 1834-1900, avocat et rédacteur français ; Drames de la vie réelle, 1896)
« Par sa géométrie claire, le plan de Vaux semble simple et évident, et pourtant la fantaisie et l’irréel se découvrent au fur et à mesure que l’on parcourt les allées du jardin. » (Bernard Jeannel, auteur français ; Le Nôtre, 1985)
« La vanille est cordiale, céphalique, stomacale, carminative et apéritive. Elle atténue les humeurs visqueuses, elle excite l’urine et les mois aux femmes. » (Nicolas Lemery, 1645-1715, chimiste apothicaire français ; Dictionnaire universel des drogues simples, 1698)
« Chaque année, au moment de la plantation, l’automne ouvre son cœur à la tulipe. » (Patrick Mioulane, né en 1951, journaliste botaniste ; Secrets de jardins, 2009)
« À voir certains jardiniers, ont dirait que l’exubérance d'un développement naturel menace l'ordre et la prévisibilité de l’humanité. »
(Anonyme)
« Quant aux citrouilles, l’engeance nous en est venue des royaumes de Naples et d’Espagne, de différentes espèces dont les aucunes sont de monstrueuse grosseur et pesanteur. »
(Olivier de Serres, 1539-1619, agronome français ; Théâtre d’Agriculture et mesnage des champs, 1600)