« L’astre vermeil ruisselle en sa gerbe éclatante ; Chaque fleur, alanguie aux langueurs de l’attente, Voluptueusement, vers le foyer du jour Tourne sa tige et tend son avide calice, Et boit ton charme, Aurore, et rougit de délice… Et le germe tressaille aux chauds rayons d’amour. »
(Jules Breton, 1827 – 1906, peintre et poète français ; Aurore, juillet 1871)
« Jadis, les arbres étaient des gens comme nous, mais plus solides, plus heureux, plus amoureux peut-être, plus sages, c’est tout. »
(Jacques Prévert, 1900-1977, poète français ; Arbres, 1976)
« Depuis l’origine, le destin des hommes fut associé à celui des arbres par un lien si étroit et si fort que l’on peut se demander ce qu’il adviendra d’une humanité qui l’a brutalement rompu… »
(Jacques Brosse, 1922-2008, naturaliste, historien et philosophe français ; Mythologie des arbres, 2001)
« J’ai la faculté d’assimiler la connerie ambiante comme les abeilles butinent les fleurs et prennent le pollen pour en faire leur miel. »
(Jean Gouyé, dit Jean Yanne. Je suis un être exquis, 2001)