« Elle n’avait jamais vu de camélias blancs, elle n’avait jamais senti le cytise des Alpes, la citronnelle, le jasmin des Açores, toutes ces odeurs divines qui sont comme l’excitant de la tendresse, et qui chantent au cœur des hymnes de parfums ».
(Honoré de Balzac, 1799-1850 ; écrivain français ; Le Curé de village, 1839)
« La pensée véritable et authentique est semblable à une graine ; elle est semée dans la terre fertile du cerveau. Pour qu’il y ait germination, il faut une culture, des engrais intellectuels et l’irrigation par la morale. »
(Driss Chraïbi, 1926-2007, écrivain marocain ; Une Enquête au pays, 1981)
« On nomma parasites les flatteurs et les complaisants, qui pour se procurer une subsistance agréable, y sacrifiaient sans honte la délicatesse et la probité ».
(Denis Diderot, 1713-1784, écrivain et philosophe français ; Encyclopédie, 1751)
« L’ordonnance des rizières qui s'ajustaient l'une dans l'autre comme une marqueterie. Le lacis géométrique de diguettes de terre noire semblait cloisonner les couleurs : des verts très denses qui étaient ceux de l'herbe de paddy. »
(Jean Pierre Lucien Osty, dit Jean Lartéguy, 1920-2011. Les Centurions, 1963)