« Tous parcs étaient vergers du temps de nos Ancêtres ; Tous vergers sont faits parcs : le savoir de ces maîtres Change en jardins royaux ceux de simples bourgeois, Comme en jardins des dieux,
« Elle n’avait jamais vu de camélias blancs, elle n’avait jamais senti le cytise des Alpes, la citronnelle, le jasmin des Açores, toutes ces odeurs divines qui sont comme l’excitant de la tendresse, et qui chantent au cœur des hymnes de parfums<span style="font-family: Arial;
« La pensée véritable et authentique est semblable à une graine ; elle est semée dans la terre fertile du cerveau. Pour qu’il y ait germination, il faut une culture, des engrais intellectuels et l’irrigation par la morale. »
(Driss Chraïbi, 1926-2007, écrivain
« On nomma parasites les flatteurs et les complaisants, qui pour se procurer une subsistance agréable, y sacrifiaient sans honte la délicatesse et la probité ».
(Denis Diderot, 1713-1784, écrivain et philosophe français ; Encyclopédie, 1751)
« L’ordonnance des rizières qui s'ajustaient l'une dans l'autre comme une marqueterie. Le lacis géométrique de diguettes de terre noire semblait cloisonner les couleurs : des verts très denses qui étaient ceux de l'herbe de paddy. »
(Jean Pierre Lucien Osty, dit Jean
« La Grosse blonde paresseuse en robe très printanière a refusé de serrer la main à la Reine des glaces, elle a eu peur de s’enrhumer. »
(Michel Lis, 1937-2015, jardinier médiatique français; Mes brèves de jardin, 2010)
« Vous dont je ne sais pas le nom ô ma voisine, Mince comme une abeille ô fée apparaissant Parfois à la fenêtre et quelquefois glissant Serpentine onduleuse à damner ô voisine Et pourtant sœur des fleurs ô grappe de glycine. »
(Guillaume Apollinaire, 1880-1918, poète français ; Œuvres
« Lorsque Mai rougissant rassérène les cœurs Et que sourit à tous la terre fécondée, Quand sur les verts gazons Chloris mène des chœurs, Il fleurit dans le parc un arbre de Judée. C'est un arbre tout rose, et sans feuilles d'abord, <span
« Mon corps est un jardin, ma volonté est son jardinier. »
(Anonyme)
« Les jardins particuliers sont des réserves insoupçonnées de biodiversité, mais le chemin est encore long avant que le public n’acquière la double compétence et soit capable de combiner pleinement esthétique et biodiversité, respect de la faune et de la flore. »
(Florent
« Montre-moi ton jardin et je te dirais qui tu es ; je te dirai tes angoisses, tes peines, tes perspectives, tes paresses, tes obstinations, tes amours… »
(Erik Orsenna, né en 1947, académicien français ; L’Express 26 juin 2013)
« Inépuisable, la connaissance jardinière vit un perpétuel renouveau. C’est pourquoi l’horticulture s’étudie comme une science dont le laboratoire est la terre, l’homme l’élève et la nature le maître. »
(Patrick Mioulane, né en 1951 ; journaliste botaniste ; Inspirations jardinières janvier 2010)
« La lune rousse donne tout ou bien elle ôte tout. Ce qu’elle met au monde, elle le nourrira. Ce qu’elle y trouve, elle l’étranglera ».
(Proverbe français)
« La plupart des bienfaits ressemblent aux fleurs qui n’ont d’odeur qu’autant qu’elles ont de nouveauté. »
(Antoine Gombaud Chevalier de Méré, 1607-1684, écrivain français : Maximes, sentences et réflexions morales et politiques, publié en 1687)
« La violette est dans le pré. Dans la clairière la jonquille ; Sous l’arbre en espoir de famille On entend le merle chanter Du mois d’avril au mois de mai ».
<p« Il a fallu 4,5 milliards d’années pour créer notre écosystème et en 150 ans, l’Homme se met en situation de compromettre la moitié du vivant. »
(Nicolas Hulot, né en 1955, journaliste et écologiste français ; Conférence à Saint-Malo, 9 octobre 2006)
« La forêt, c'est encore un peu du Paradis perdu. Dieu n'a pas voulu que le premier jardin fût effacé par le premier péché ».
(Marcel Aymé, 1902-1967, écrivain français ; Clérambard, 1950)
« Les feuilles des hêtres bruissaient en un frisson rapide, tandis que les cimes, se balançant toujours, continuaient leur grand murmure. »
(Gustave Flaubert, 1821-1880, écrivain français ; Madame Bovary, 1857)
« On rit de ces jardins, absurde parodie Des traits que jette en grand la nature hardie ; Où l'art, invraisemblable à la fois et grossier, Enferme en un arpent un pays tout