23/04/2024

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ÉRABLE BRÛLÉ

Je remarque des petites taches rondes et sèches sur les feuilles de mon érable palmé qui pousse en pot. Je l’ai déplacé du soleil à l’ombre, rien n’y fait…

Il faut savoir que l’érable du Japon (Acer palmatum) craint fortement l’exposition directe au soleil. La moindre insolation provoque des brûlures sur son feuillage. Ces brûlures peuvent prendre de formes très variables, mais provoquent systématiquement des nécroses qui sèchent. Attention, certaines variétés, se montrent plus sensibles que d’autres. Un manque d’arrosage aggrave encore le phénomène.

Les érables sont également attaqués par de nombreuses maladies cryptogamiques (champignons). En l’absence d’échantillons, il est impossible de se prononcer de manière catégorique.

Il existe une affection assez courante chez les érables et facilement identifiable : la maladie des taches noires. Elle est due au champignon Rhytisma acerinum et se manifeste surtout à la fin de l’été. Des taches rondes décolorées, de 1 cm de diamètre, apparaissent sur la face supérieure du limbe de la feuille, puis elles noircissent, s’entourant d’une auréole jaune vif. Il faut ramasser les feuilles malades et les brûler, puis traiter à la bouillie bordelaise au moment de la chute des feuilles et au printemps lors de l’éclatement des bourgeons (débourrement). Cette maladie assez spectaculaire ne met pas en danger la vie de l’arbre.

La maladie la plus grave qui menace les érables du Japon est la verticilliose ou flétrissure, due au champignon Verticillium albo-atrum. Cette affection toujours fatale, se caractérise par un flétrissement brutal d’une feuille ou d’un rameau isolé. Les symptômes apparaissent souvent après une taille, l’infestation se transmettant par les outils. Il n’existe aucune méthode de lutte valable, excepté tailler les branches atteintes jusqu’au bois sain (aucune trace marron). Notez que la culture de l’érable du Japon dans une terre de bruyère bien drainée réduit les risques de maladie. En pot, il faut pratiquer un rempotage au moins une fois tous les trois ans, de préférence au départ de la végétation (mars).

©Photo : www.map-photos.com – N. & P. Mioulane

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