« Deux ou trois libellules en vol Troublaient Lucille Sur le chemin de son école En pleine ville. Ces libellules en ville sont folles Se dit Lucille, Qui les attrape avec un fil Et puis s’envole. »
(Yves Duteil, né en 1949, auteur compositeur interprète français ; Les mots qu’on n’a pas dits, Lucille et les libellules, 1978)
« Et rien n’est plus miraculeux qu’un grand jardin Qui se réveille autour de nous chaque matin, En entrouvrant ses fleurs, en étirant ses brises, Un jardin, c’est toujours et partout des surprises ».
(Rosemonde Gérard Rostand, 1866-1953, poétesse et comédienne française ; Les jardins)
« Le liseron s’appelle maintenant Pharbitis ! Jamais je ne sèmerai des Pharbitis dans mon jardin. J’ai fait autrefois des vers sur certains liserons qui grimpaient auprès d’une haie d’un jardin où j’avais vingt ans : faites-donc des vers sur les Pharbitis ! »
(Alphonse Karr, 1808-1890, romancier et journaliste français ; Le Carnaval ds fleurs, 1864)
« De la solitaire demeure Une ombre lourde d’heure en heure Se détache sur le gazon ; Et cette ombre, couchée et morte, Est la seule chose qui sorte Tout le jour de cette maison ! »
(Alphonse de Lamartine, 1790-1869, poète français ; Recueillements poétiques, 1839)