« La nature avait-elle prévu notre délectation lorsqu’elle créa la pomme, la pêche, la prune, la cerise ? Assurément ; mais seulement en tant que moyen pour arriver à ses fins. Quelle exquise corruption
« Nénuphars blancs, ô lys des eaux limpides,
Neige montant du fond de leur azur,
Qui sommeillant sur vos tiges humides,
Avez besoin, pour dormir, d’un lit pur ;
Fleurs de pudeur, oui ! Vous êtes trop fières
Pour
« On donne des nèfles à ceux qui ont le flux de ventre. Leur décoction arrête les fluxions qui tombent sur la gorge, sur le gosier, sur les dents, sur les
« La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui observent avec des regards familiers. »
« Loin, bien loin, de l’autre côté de l’équateur,
Tout au sud, décorant le menton de l’Afrique,
Des millions de corolles font un tapis magique,
Étoiles multicolores et le désert devient fleur. »