
« Les genêts, doucement balancés par la brise,
Sur les vastes plateaux font une houle d’or ;
Et tandis que le pâtre, à leur ombre, s’endort,
Son troupeau va broutant cette fleur qui le grise…
Cette fleur toute d’or, de lumière et de soie
En papillon, posée au bout des brins menus
Et dont les lourds parfums semblent être venus
De la plage lointaine où le soleil se noie. »
(François Fabié, 1846 – 1928. Fleur de Genêt, 1920)
