« La graine des nigelles est noire, brillante comme un cent de puces et garde à long terme, si on l’échauffe, un parfum d’abricot, qu’elle ne transmet pas à la fleur. Je sèmerai des nigelles quand, dans le jardin-de-demain, auront repris place le songe, le projet et le souvenir, sous la forme de ce que j’ai possédé et de ce que j’escompte. »
(Sidonie Gabrielle Colette, 1873-1954, femme de lettres française ; Gigi, 1944)