« Heureux, cent fois heureux, animaux qui dormez
Sans manger du pavot, qui tous les sens assomme !
J’en ai mangé, j’ai bu son jus oublieux,
En salade, cuit, cru et toutefois le somme
Ne vient par sa froideur s’asseoir dessus mes yeux ».
(Pierre de Ronsard. Les Derniers vers)