« Dire que les plantes sont intelligentes, c’est les sous-estimer. »
(Francis Hallé, né en 1938, botaniste et dendrologue français ; Des Arbres et des hommes, l’Arbre sensible, 2018)
« Il a neigé la veille et, tout le jour, il gèle. Le toit, les ornements de fer et la margelle Du puits, le haut des murs, les balcons, le vieux banc. Le grésil a figé la nature, et les branches Sur un doux ciel perlé dressent leurs gerbes blanches. Mais regardez. Voici le coucher de soleil. À l’occident plus clair court un sillon vermeil. Sa soudaine lueur féerique nous arrose, Et les arbres d’hiver semblent de corail rose ».
(François Édouard Joachim Coppée, 1842 – 1908, poète et romancier français ; Promenades et intérieurs, 1872)
« Les larmes, c’est comme une rosée qui empêche le cœur de faner, une rosée qui l’aide à refleurir comme avant ».
(Robert Choquette, 1905-1991, poète et romancier québécois ; Élise Velder, 1958)
« La valeur principale d'un jardin privé n’est pas de donner à son propriétaire des légumes et des fruits (ils peuvent être meilleurs et moins chers lorsqu’ils sont produits par de grandes exploitations), mais c’est de lui apprendre la patience, la philosophie de la vie et aussi les plus hautes vertus comme différer ses attentes, accepter les déceptions. »
(Charles Dudley Warner, essayiste américain, 1829-1900 ; My Summer in a Garden and Calvin, 1870)