« La terre, telle que les tranchées que nous suivons en montrent les couches, est d’abord un mince humus noir comme du charbon, puis du sable jaune, et enfin de l’argile rouge de soufre ou de cinabre ».
(Paul Claudel, 1868-1955, poète et dramaturge français ; Connaissance de l’Est, 1907)
« Dans la nature, la ligne droite n’est pas toujours le plus court chemin pour arriver au paradis, mot qui je vais le rappeler signifie en vieux persan : « jardin clos de murs où coule une rivière ».
(Michel Lis, 1937-2015, journaliste jardinier ; Réflexions jardinières, Officiel Jardin-Motoculture, février 2010)
« Il y a de grands plumages jaunes qui balaient l’azur, les mimosas d’où pleut le pollen et le parfum… »
(Sidonie Gabrielle Colette, 1873-1954, femme de lettres française ; Prisons et paradis)
« Les défauts de nos morts se fanent, leurs qualités fleurissent, leurs vertus éclatent dans le jardin de nos souvenirs ».
(Jules Renard, 1864-1910, écrivain français ; Journal 17 juin 1905)