« …Il est sur ma montagne une épaisse bruyère Où les pas du chasseur ont peine à se plonger, Qui plus haut que nos fronts lève sa tête altière, Et garde dans la nuit le pâtre et l'étranger… »
(Alfred de Vigny, 1797-1863, poète français ; La Maison du berger, 1844)
« La modeste brouette, dont aucun jardinier ne saurait se passer, stationne dans un coin du jardin, levant ses deux bras vers le ciel pour implorer un pardon de ses pirouettes tumultueuses passées. »
(Michel Lis, 1937-2015, journaliste jardinier ;Réflexions jardinières, L’officiel Jardin-motoculture avril 2010)
« L’astre vermeil ruisselle en sa gerbe éclatante ; Chaque fleur, alanguie aux langueurs de l’attente, Voluptueusement, vers le foyer du jour Tourne sa tige et tend son avide calice, Et boit ton charme, Aurore, et rougit de délice… Et le germe tressaille aux chauds rayons d’amour. »
(Jules Breton, 1827 – 1906, peintre et poète français ; Aurore, juillet 1871)
« Jadis, les arbres étaient des gens comme nous, mais plus solides, plus heureux, plus amoureux peut-être, plus sages, c’est tout. »
(Jacques Prévert, 1900-1977, poète français ; Arbres, 1976)