(21 septembre)
À la Saint Jonas, dans un pot, je plante un ananas.
« La rose, vierge encor, se referme jalouse Sur le frelon nacré qu’elle enivre en mourant… » (Alfred de Musset, 1810 – 1857, poète français ; La Nuit de Mai, La Muse, 1835)
(20 septembre) À la Saint Davy, on récolte les graines de carvi.
« Celui qui n’ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile ». (William Blake, 1757-1827, poète britannique)
(19 septembre) À la Sainte Émilie, avec les dernières framboises, faisons un coulis.
« Dans sa quête inassouvie de maîtrise du monde végétal, le jardinier semble rechercher l’absolu avec la rose. » (Patrick Mioulane, né en 1951, journaliste botaniste ; Hors série Femme Actuelle, 2011)
(18 septembre) À la Saint Nadège, souris dans le piège.
« Le jardin, c’est faire du mal à la nature pour le plaisir des sens. » (Pascal Cribier, 1953-2015, Paysagiste français ; Le Monde 12 juin 2009)
(17 septembre) Si Saint Lambert est pluvieux, suivent neuf jours dangereux.
« Le grand if qui chantait si fort au printemps dernier s’est vidé de ses oiseaux. Il n’émet plus qu’une ritournelle amoureuse chantée par une tourterelle qui a oublié l’heure. » (Michel Lis, 1937-2015, journaliste jardinier ;