Au sommaire de ce 65 ème numéro : belladone, taille du néflier du Japon, la lumière et les plantes, l’arbre de l’adultère, grenadiers à fruits et à fleurs, mouche du terreau, lilas de Perse et d’Afghanistan,
« Beaucoup préfèrent l’infusion des feuilles de monarde au thé de Chine. »
(Henry Phillips 1779 – 1840, horticulteur anglais)
(23 juillet)
Nuages de la Sainte Brigitte, par le soleil sont chassés bien vite.
« Les marronniers du parc et les chênes antiques Se berçaient doucement sous leurs rameaux en pleurs. »
(Alfred de Musset, 1810-1857, poète français ; Poésies nouvelles, ‘Lucie’, 1850)
La fleur de la mélancolie (Bonellia macrocarpa subsp. pungens) est parfois appelée Jacquinia pungens. Cette cousine des primevères (famille Primulacées) se rencontre au Mexique et en Amérique centrale. La plante forme un arbrisseau au port
(22 juillet)
Pour la Sainte Madeleine, la noix est pleine.
« Dans ta coupe épanouie, Romantique guimauve, J’ai bu l’amour à l’envie Assoiffé sur l’alcôve. Cette union de nos sens Aujourd’hui a l’essence, D’un serment qui vivra;, Grâce à toi, althéa. »
(Michel Bretegnier, né en 1937, jardinier français ;
« Nous regardions monter, sur les terrains ingrats, le grand candélabre des chardons à carder. »
(Sidonie Gabrielle Colette, 1873-1954, femme de lettres française ; Journal à rebours, 1941)
(20 juillet)
À la Saint Aurèle, taillons les laurèles.
« Nigelle, chimériques cheveux bleus de Vénus… »
(Rémy de Gourmont, 1858-1915, romancier français ; Le Pèlerin du Silence, Fleurs de jadis, 1896)